Le réchauffement climatique et ses principales conséquences

Le phénomène du réchauffement climatique a été traité avec désinvolture auparavant ; mais avec, entre autres, toutes les perturbations climatiques et l’augmentation des températures de ces derniers temps, ce sujet est devenu une des préoccupations les plus abordées du XXIe siècle.

Définition et cause du réchauffement climatique

Lorsqu’on parle de réchauffement climatique, on pense immédiatement au phénomène de transformation du climat, en l’occurrence, l’augmentation générale des températures moyennes océaniques et atmosphériques, qui modifie les équilibres météorologiques et les écosystèmes.

Cette augmentation est notamment liée aux activités humaines, plus précisément, aux gaz à effet de serre (dont le dioxyde de carbone CO2, le méthane CH4…) de l’activité industrielle. En effet, la concentration de gaz à effet de serre (GES) dans l’atmosphère influe grandement sur la capacité de l’air à retenir les rayons infrarouges et la chaleur. On parle alors de réchauffement climatique dit « d’origine anthropique ».

De nombreux scientifiques regroupés au sein du GIEC (Groupe International d’Experts sur le Climat) se penchent actuellement sur ce phénomène et étudient particulièrement l’évolution du climat.

Les effets du réchauffement climatique

Il est bon de savoir que les gaz à effet de serre (GES) jouent un rôle essentiel dans la régulation du climat car sans eux, la température moyenne sur Terre serait de -18°C et aucune vie n’existerait. Toutefois, l’émission abusive de GES depuis le XIXe siècle avec l’avènement de l’industrialisation et le recours à l’énergie fossile a modifié l’équilibre climatique naturel, d’où le changement climatique ou réchauffement climatique qui touche toutes les régions du monde, sans exception.

Ce changement climatique engendrant un réchauffement de la planète a pour principale conséquence la fonte des glaciers, des calottes glaciaires polaires et du permafrost. Ce phénomène provoque l’élévation du niveau des océans et entraîne des inondations mais aussi l’érosion des zones côtières ainsi que celles situées à basse altitude.

On peut aussi observer une acidification et une désoxygénation des zones océaniques et par conséquent, une capacité limitée des mers à produire de l’oxygène et à stocker le gaz carbonique, ce qui renforce le réchauffement global. Et cet état de fait provoquerait par ailleurs un bouleversement de nombreux écosystèmes, atteignant notamment les zones de forêts et les écosystèmes fragiles tels que les barrières de corail ou la forêt amazonienne, ainsi que la biodiversité dont certains insectes et mammifères, allant jusqu’à l’extinction de 20 à 30% des espèces animales et végétales.

Par ailleurs, la météo s’en trouve fortement perturbée : conditions météorologiques extrêmes (tempêtes, cyclones, sécheresses…) et fortes précipitations sont fréquentes, nuisant à la qualité de l’eau et provoquant des inondations, mais aussi réduisant la disponibilité des ressources en eau dans certaines régions.

Sur le plan sanitaire, les maladies diarrhéiques dues à une contamination d’eau pourraient croître ainsi que l’exposition au paludisme et la transmission de la dengue, sans parler de l’augmentation des décès liés à la chaleur.

Sur le plan socio-économique, de nombreux pays en développement dont les populations dépendent de leur environnement naturel seront parmi les principales victimes de ce réchauffement global car ils ne disposent pas des moyens nécessaires pour faire face au changement climatique.

Les secteurs dépendant particulièrement des précipitations et des températures, tels que l’agriculture, l’énergie et le tourisme ou la sylviculture en souffriront également.

Bref, la première solution pour ralentir ou éliminer la problématique du réchauffement climatique serait la réduction à la source des émissions de GES, accompagnée de mesures stratégiques d’adaptation aux changements climatiques déjà existants.